Aujourd’hui , mardi 28 février marque le premier anniversaire de la tragédie de Tempe. Un an après l’accident ferroviaire le plus meurtrier jamais enregistré en Grèce.
La Grèce commémore le 28 février l’accident ferroviaire de Tempi, survenu il y a un an, qui a causé la mort de 57 personnes, pour la plupart des étudiants, et a provoqué une onde de choc dans le pays. “Tempi n’était pas une tragédie. C’était et ça reste un crime”,
Un an après la collision survenue entre deux trains qui circulaient entre Athènes et Thessalonique, une enquête judiciaire ainsi qu’une enquête parlementaire ont été ouvertes pour déterminer les responsabilités pénales et politiques concernant le drame. “Pouvons-nous tolérer, en tant que société, la non-attribution de responsabilité ?”
Eteron – Institute for Research and Social Change, dans le cadre de son événement spécial « Justice in Waiting », a rencontré des proches des victimes à Thessalonique et à Athènes. Ils ont décrit leurs pensées, leurs sentiments et les principales conclusions tirées des preuves qu’ils ont recueillies jusqu’à présent concernant les événements qui ont provoqué la collision frontale entre les deux trains et les événements qui ont suivi.
Qu’est-ce qui, selon eux, n’a pas fonctionné lors de cette nuit fatidique ? Y avait-il un moyen d’empêcher le train de voyageurs d’entrer en collision avec le train de marchandises ou, à tout le moins, une « soupape de sécurité » permettant d’éviter la perte de tant de vies en cas d’erreur humaine ? Comment la participation du public aux efforts de justice a-t-elle fonctionné ? Que pensent-ils du traitement de l’affaire par l’exécutif ? Qu’attendent-ils au niveau judiciaire et qu’est-ce qui leur permettrait de se sentir justifiés un an après la tragédie ?
Ce ne sont là que quelques-unes des questions abordées avec Anna Karatzoglou, mère de Kelly Porphyridou, Vangelis Vlachos, frère de Vaios Vlachos, et Maria Karustianou, mère de Marthi Psaropoulou.