Communauté grecque des Alpes-Maritimes

Les larmes de Clytemnestre: une rencontre-lecture franco-grecque

17 janvier 2024, à 19 h 00, à la librairie du Rond-Point, 8 bis Avenue Franklin Roosevelt, 75008 Paris, 

 
Cette soirée sera dédiée à mon texte Les larmes de Clytemnestre paru en 2011 aux éditions Koïnè, qui ouvrait alors cette nouvelle maison d’édition. Aujourd’hui, Les éditions Koïnè ont 13 ans et œuvrent toujours dans le domaine du théâtre, avec des collections qui mettent en valeur les traducteurs, traductrices et les auteurices.
Ici, c’est une traduction qui se concrétise par une belle rencontre et finalement le contraire,
En effet, Panagiota Kalogeropoulou et Michail Valvis, tous deux résidant à Athènes, grecs, l’un doctorante, l’autre metteur en scène ont mis leur amour du théâtre dans la traduction de mon texte.
Ils ont décidé de revenir à Paris, après 8 ans d’absence, et d’en présenter leur traduction.
J’ai fait la connaissance de Panagiota alors qu’elle était encore doctorante, et allait présenter sa thèse autour des personnages féminins mythologiques, des héroïnes négatives, dans théâtre grec, à partir de monologues. C’est en effet le jour de la présentation de sa thèse qu’on lui a fait comprendre que ce texte devait être traduit en entier. Et c’est main dans la main que ce travail a été entrepris. Je veux dire que nous nous sommes attachés à chaque souffle de la voix de cette femme qui se présente devant ses enfants comme celle qui veut garder à la fois le pouvoir, et non pas seulement comme vengeresse de sa fille. 
Il est question d’éléments naturels comme la mer et le vent, le sable qui engloutit. Je tenais à cette femme qui avance dans la lumière. Il s’agit d’un lieu unique, celui du théâtre où ma Clytemnestre peut parler depuis sa cuisine ou sa cellule de prisonnière. 

Όταν η Κλυταιμνήστρα δακρύζει est paru en grec en décembre 2011 également aux Editions Koïnè.

Avant qu’il ne puisse être monté en Grèce, par Michail Valvis, nous voulions ensemble en donner une lecture de quelques extraits, et s’attacher à ce que le public nous donne comme retour.