à la Fondation Basile & Elisα Goulandris, Athènes, 13 rue Eratosthenous 21.septembre au 12 décembre 2022
L’exposition est organisée dans le cadre du centenaire (1922-2022) de la Catastrophe d’Asie Mineure et du déracinement de l’hellénisme de l’Ionie, sa maison séculaire.
La première partie de l’exposition met en lumière l’apport culturel et intellectuel de Fotis Kontoglou dans le domaine des arts et des Lettres du XXe siècle.
La seconde partie, décrit sa grande influence sur les jeunes artistes. A commencer par les premiers parmi ses élèves, les remarquables Nikos Eggonopoulos et Giannis Tsarouhis, mais aussi d’autres tels que Moralis, Loukopoulos, Vourloumis, Kopsidis, Karousos, Papadelis, Hochlidakis et Xynopoulos.
Les œuvres de 39 artistes notables vivants ou récemment décédés seront juxtaposés aux œuvres de l’illustre Maître. 135 tableaux provenant des musées et collections privées grecques. Commissaires d’exposition : Dimitris Pavlopoulos et les docteurs historiens Spyros Moschonas et Giorgos Mylonas.
Fotis Kontoglou : peintre, écrivain et personne spirituelle généreuse avec des nombreuses préoccupations et intérêts, né à Ayvalik, en Asie Mineure. Il est élevé au monastère de Sainte Paraskevi de Cydoniae et après avoir gradué de l’école secondaire d’Aivali, il est venu à Athènes en 1912 où il fut reçu dans la troisième année de l’Ecole des Beaux-arts, en étudiant avec des professeurs G. Iacovidis, A. Kaloudis, G. Roilos et D. Geraniotis.
Après avoir gradué en 1914, il a voyagé en France et en Espagne et en 1916, il collabore avec le magazine «illustration». En 1919, il retourne à Ayvalik et fonde l’association spirituelle «Nouveaux Gens». Les années 1920-1922, il a été nommé professeur d’histoire française et de l’art à l’école de filles. En 1922, après la destruction de l’Asie Mineure, il est allé à Mytilène, puis à Athènes et en 1923 il visite le Mont Athos. Au cours des années suivantes, Kontoglou a excellé dans tous les types d’activité. Il a été le rapporteur d’un style artistique personnel de la peinture religieuse, que combine les types de tradition byzantine avec des idées personnelles. Il a joué un rôle clé à la transformation de la peinture des icônes dans une plus grande utilisation des types de l’art byzantin, en particulier des données que deviennent d’images d’Asie Mineure et des peintures des fresques de Mistra et du Mont Athos. Il a également travaillé comme restaurateur d’œuvres byzantines.
A lire aussi :
Katerina Seraïdari; Cult of Saints and Sacred Landscapes in the Aegean;October 2009,Journal of Modern Greek Studies 27(2):426-432,DOI:10.1353/mgs.0.0068
Kondoglou Photis, Lacarriere Jacques. Aïvali, ma patrie. In: CEMOTI, n°17, 1994. Grèce: identités, territoires, voisinages, modernisations. pp. 242-252. DOI : https://doi.org/10.3406/cemot.1994.1088