Le FICEP – Forum des Instituts Culturels Etrangers à Paris – présente sa 9e édition de la Nuit de la littérature, mais aussi sa seconde édition virtuelle !
Suite au succès de l’année dernière, les centres culturels étrangers ressentent plus que jamais l’envie de se rassembler et de promouvoir leurs cultures sur la scène française.
Ainsi, 17 auteurs, souvent assistés par un comédien ou un traducteur, vous proposeront de découvrir l’une de leurs œuvres le temps d’une vidéo, avec des lectures d’extraits (en français et langue originale) et de courtes interviews.
Dès 18h, le soir du samedi 29 mai, les vidéos présentant les œuvres et leurs auteurs seront mises en ligne sur le site et le youtube du FICEP toutes les 20 minutes.
De la poésie au polar, en passant par les romans jeunesse, découvrez une vingtaine d’univers littéraires singuliers, confortablement installés dans votre canapé.
Le polar grec ! Cette année, le Centre culturel Hellénique vous propose non pas de découvrir un ouvrage mais trois autours de la thématique du polar grecque !
Psychiko de Paul Nirvanas : le tout premier polar grec, est un véritable bijou. Anti-héros et probable cas clinique, Nikos Molochantis, jeune rentier désœuvré, est prêt à tout pour obtenir son quart d’heure de célébrité. Il a donc la brillante idée de se faire passer pour l’assassin d’une femme retrouvée morte dans un quartier d’Athènes. Grâce à la presse fascinée par cette affaire, Nikos se retrouve enfin sous les feux de la rampe, suffisamment près de la guillotine pour être une vedette. Le stratagème parfait… À ceci près qu’il risque de fonctionner au-delà de ses espérances. Paru en 1928 sous forme de feuilleton, Psychiko met en place une mécanique infernale, où une police apathique affronte un faux coupable en quête de gloire.
Paul Nirvanas est un des nombreux pseudonymes de l’écrivain grec Pétros K. Apostolidis (1866-1937). Médecin dans la Marine de guerre hellénique puis journaliste et homme de lettres, tout à la fois poète, nouvelliste, romancier, dramaturge, essayiste, chroniqueur et traducteur, Paul Nirvanas a aussi vulgarisé en Grèce la philosophie de Friedrich Nietzsche et travaillé en tant que scénariste pour le jeune cinéma de son pays.
Le Plongeur de Minos Efstathiadis : Chris Papas, détective privé à Hambourg, de père grec et de mère allemande, reçoit la visite d’un homme très âgé qui lui offre une avance importante simplement pour suivre une femme durant quarante-huit heures. La filature commence au pied de l’immeuble de la dame, et se poursuit jusqu’à un hôtel minable où elle retrouve un jeune homme dans la chambre 107 tandis que Papas, installé dans la pièce mitoyenne, s’endort lamentablement. Le lendemain, c’est la police qui sonne chez lui : un vieillard a été retrouvé pendu dans la fameuse chambre 107. Au fond de sa poche, la carte de visite du détective. Forcément suspect, Papas poursuit seul une enquête qui l’amène bientôt dans un coin du Péloponnèse où se trouve son propre village natal.
De l’Occupation à l’asphyxie économique imposée par l’Europe, les rapports entre la Grèce et l’Allemagne sont au cœur de ce polar qui rouvre des plaies suppurantes depuis la Seconde Guerre mondiale.
Minos Efstathiadis est romancier, dramaturge et scénariste. Il a reçu le prix Fiction Feature Script au London Greek Festival, en 2016. Son précédent roman La Seconde Moitié de la nuit a été traduit en allemand en 2014, mais Le Plongeur est son premier roman publié en France.
Mourir en scène de Christos Markogiannakis : Un été torride sur les bords de la Riviera athénienne. Tandis que des hauts parleurs déversent des mélodies pop, une foule électrisée danse pieds nus sur le sable devant une chanteuse propulsée jusqu’à la scène par un monte-charge pneumatique, telle Aphrodite jaillie des eaux. Cinquante mille fans de tous âges assistent aux adieux de leur idole lors d’un concert retransmis en direct par la seule chaîne musicale ayant survécu à la crise grecque. Le capitaine de la police Christophoros Markou, numéro deux du département des homicides de l’Attique, n’est pas là pour s’amuser mais pour assurer le service d’ordre de la star avec ses équipes. Lorsque, tout à coup, la fête tourne au cauchemar : la scène prend feu avant d’exploser. Accident ou attentat ? Après Au 5e étage de la faculté de droit, Christos Markogiannakis nous plonge dans les eaux troubles des milieux du show biz grec et des médias…
Christos Markogiannakis est né à Heraklion, en 1980. Il a étudié le droit et la criminologie à Athènes et à Paris et travaillé comme avocat pénaliste en Crète. Auteur de romans policiers et des livres « criminartistiques” qui mélangent l’art et le crime, il réside actuellement à Paris. Son nouveau polar, Mourir en Scène est sorti chez Albin Michel en printemps 2020 Il a écrit Scènes de crime au Louvre
LE FICEP, FORUM DES INSTITUTS CULTURELS ETRANGERS A PARIS,
Le FICEP, Forum des instituts culturels étrangers à Paris, a été créé en 2002 à l’initiative du Centre culturel canadien, au-delà des accords diplomatiques, avec l’objectif de mettre en valeur le rôle clef que les instituts et les centres culturels étrangers de Paris jouent dans la promotion de la diversité culturelle. Ils sont 55 réunis au sein d’une association unique au monde, de l’Amérique latine en passant par la Méditerranée, l’Europe, la Russie, l’Asie, l’Extrême et le Moyen Orient.
Pour la première fois, une fédération d’instituts et centres culturels ayant à coeur la défense des cultures vivantes se crée sur une base pérenne dans une grande capitale. Des acteurs culturels s’unissent et s’expriment collectivement, au-delà de la diplomatie traditionnelle et des accords-cadres bilatéraux.
Le Ficep a pour vocation…
– d’affirmer un espace de réflexion original et multilatéral sur la culture, son statut, ses conditions d’épanouissement dans le contexte de la mondialisation;
– d’exprimer collectivement une conception de la culture vivante, tolérante, ouverte, dans l’espace public français, européen et international à égale distance de la banalisation mercantile et du repli identitaire ;
– de fédérer, réunir et faire collaborer les différents instituts ou centres culturels étrangers à Paris afin de promouvoir les différentes cultures à travers la réalisation de projets d’intérêt commun ;
– de réaliser des projets d’intérêt commun mettant en relief la diversité culturelle, telle, par exemple, la semaine des cultures étrangères ;
– de représenter ses membres auprès des grandes organisations multilatérales ou association à vocation internationale ainsi qu’auprès des autorités françaises pour déterminer avec elles les actions communes et prendre toutes les dispositions nécessaires à la réalisation de ses objectifs.
L’équipe exécutive est composée de 9 directeurs et directrices de centres et instituts culturels, élus lors de l’assemblée générale annuelle par tous les membres et de deux chargés de coordination.