Nous en avons fait une petite sélection à l’usage de celles et ceux qui voudraient aller plus loin et approfondir certains sujets.
Jeremy Rau, « Dialectes et histoire de la langue grecque », Annuaire de l’École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques [En ligne], 149 | 2018, http://journals.openedition.org/ashp/2771 L’histoire de ces dialectes occupe une place particulièrement importante dans les études de philologie sur la Grèce ancienne, pour deux raisons : d’une part, les dialectes ont joué un rôle significatif dans l’histoire et la culture grecques, et d’autre part, leur étude dans le cadre de la linguistique historique a fourni un outil inestimable pour retrouver des aspects autrement inaccessibles de l’histoire du monde grec.
Casevitz, Michel. « L’expression de l’intime et de l’intimité dans la langue grecque », Champ psychosomatique, vol. no 27, no. 3, 2002, pp. 123-126. URL : https://www.cairn-int.info/revue-champ-psychosomatique-2002-3-page-123.htm L’intimité est protégée : les Grecs ont eu souci de la pudeur (aidôs, féminin, qui correspond à peu près au latin pudor, masculin); cet aidôs est à la fois de la réserve et le sentiment de honte, fondé sur le respect qu’on se doit à soi-même autant qu’on le doit à autrui.
Maria Repoussi, « Mixité et enseignement en Grèce aux XIXe et XXe siècles », Clio. Histoire‚ femmes et sociétés [En ligne], 18 | 2003, mis en ligne le 10 novembre 2006, consulté le 27 novembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/clio/618 ; L’article s’interroge sur le passé de la mixité dans la Grèce des deux derniers siècles. Il présente d’abord les conceptions éducatives et souligne les deux voies parallèles proposées par l’État et la société : les garçons sont préparés à devenir des citoyens ; les filles doivent devenir des mères. Il observe ensuite les types de ségrégation puis les phénomènes qui s’opposent aux restrictions au droit des filles à l’éducation.
Koumarianou Catherine. III. L’apologie du « néo-grec » : Démètre Catargi, 1780. In: Bulletin de l’Association Guillaume Budé, n°1, mars 1981. pp. 89-95.www.persee.fr/doc/bude_0004-5527_1981_num_1_1_1095 Le poète Georges Séféris, en se référant, au cours d’une conférence, à la langue grecque, avait cité Gustave Cohen qui, de sa part, écrivait que : « Le latin et l’italien sont deux langues distinctes, tandis que le « néo-grec » est toujours du grec.
Sofronis Chatzissavidis, Argyro Moumtzidou, La langue grecque moderne : une dame, jeune et pleine de vie.Henri Van Lier : Anthropogénie et Linguistique Devenirs méditerranéens, Synergies Monde méditerranéen n° 2. La langue grecque oderne est une dame jeune de 36 ans. Ces années lui ont permis de vivre libre et de grandir au travers des expressions orales et écrites de ses locuteurs et de ses auteurs, en prenant son autonomie à l’égard de sa demi-soeur, la langue « officielle », la langue Katharevousa.
Jeremy Rau, « Dialectes et histoire de la langue grecque », Annuaire de l’École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences historiques et philologiques [En ligne], 149 | 2018, mis en ligne le 11 juillet 2018, consulté le 27 novembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/ashp/2771