Communauté grecque des Alpes-Maritimes

Bulletin d’Information – Mai 2011

Nikos Gatsos né le 8 décembre 1911 en Arcadie est mort le 12 mai 1992
Après avoir suivi son enseignement primaire en Arcadie, il suit ses études supérieures à Tripoli où il s’ouvre à la
littérature et à l’auto-enseignement du français et de l’anglais. Étudiant en lettres par la suite à Athènes, il y
approfondit ses connaissances de la poésie et des chants populaires tout en sensibilisant aux nouvelles orientations de
la poésie européenne. Il est reçu dans les cercles littéraires de la capitale, commence à publier de petits poèmes de
facture classique et s’essaye à la critique littéraire. En 1943, en pleine guerre, il publie les 308 exemplaires (20 pages)
d’Amorgós (Αμοργός), étape marquante de la poésie hellénique contemporaine. Ce fut son seul livre, expression du
surréalisme en Grèce. Il se trouve ainsi parmi les surréalistes grecs. L’oeuvre est très débattue puis rapidement
reconnue, admirée, rééditée.
Mais surtout il commence à écrire des textes de chansons sur la musique de Manos Chadjidakis, et les chansons du
film d’Elia Kazan (America America 1963) inaugurant une période féconde de la chanson grecque,

A lire aussi…

Exposition au Musée, avec pour thème les fouilles archéologiques de Thassos, conduites par l’l’École française d’Athènes. Cette exposition, qui sera ouverte au public du 6 mai au 6 août, est organisée à l’occasion de la commémoration d’un
siècle de fouilles à Thassos par l’EFA, lesquelles ont mis au jour de nombreuses découvertes.
Incontournable est le rôle de Manuela et Tony Kozelj, architectes français installés à Thasos, et employés à pleintemps
par l’École française d’Athènes, essentiellement pour les fouilles archéologiques de Thasos, où la France est
présente depuis un siècle. Tous deux sont spécialistes d’architecture et aident les archéologues français par leurs
relevés et leur entreprise. Spécialistes reconnus de l’histoire des mines et des carrières dans l’Antiquité, ils sont aussi
des scientifiques reconnus.

A lire aussi sur Nikos Gatsos


Lisa Mamakouka, « La dimension familière de la poésie insulaire de Nikos Gatsos : les chants populaires grecs comme archétypes d’une poésie chantée », Transtext(e)s Transcultures 跨文本跨文化 [En ligne], Hors série | 2008, mis en ligne le 14 septembre 2009, consulté le 04 novembre 2020. URL : http://journals.openedition.org/transtexts/224 ;

Jean-Pierre Barricelli. Refractions of a Knight: Nikos Gatsos in Relation to Dürer and Picasso,South Atlantic ReviewVol. 62, No. 1 (Winter, 1997), pp. 43-64 (22 pages)Published By: South Atlantic Modern Language Association, https://www.jstor.org/stable/3201197

Καρτσωνάκης, Σταύρος (2007, Εθνικό και Καποδιστριακό Πανεπιστήμιο Αθηνών (ΕΚΠΑ)), Νίκος Γκάτσος: ποίηση και στιχουργική: 1931-1991

Ελευθερίου, Μάνος; Νίκος Γκάτσος, Δίφωνο;13, Οκτώβριος 1996, σελίδες 50-54, Αθήνα 1996; Ο Μάνος Ελευθερίου κάνει παρουσίαση του ποιητή που αναδιαμόρφωσε με την γραφή του το ελληνικό τραγούδι. Αναφορά στις συνεργασίες του με συνθέτες και αντιπαράθεση του έργου του με το έργο άλλων ποιητών και στιχουργών.

Article de MARIA ROSA CARACAUSI  professeur à l’Université  de Palerme Tρεις Ευρωπαίοι Ποιητές: o Γκάτσος,ο Λόρκα,ο Ρεμπώ,  Phasis 15-16, 2012-2013